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Je n’ai jamais cru au macronisme. Pour moi, ce n’est pas un projet politique, c’est un mensonge. On nous l’a vendu comme le centre, comme le rempart contre le Rassemblement National. Moi, je n’y ai jamais cru, et aujourd’hui je le regarde et je vois la vérité : Emmanuel Macron a transformé cette promesse en illusion. Il n’est plus un rempart, il en est devenu le paillasson.
Le macronisme, c’est un faux centrisme, un centrisme de façade qui se vautre souvent dans les pires thèses droitières. Derrière l’habillage technocratique, il n’y a aucune vision sociale réelle. Tout repose sur la personne d’un homme, sur son image, sur sa communication. Les citoyens ? Ils comptent peu. Les réformes engagées sont imposées d’en haut, favorisent les entreprises et les plus diplômés, et sont socialement contestables, laissant de côté ceux qui avaient le plus besoin de protection et de justice. Retraites, assurance-chômage, fiscalité… autant de mesures qui ont provoqué colère et mécontentement.
Cette façon de gouverner contribue grandement au rejet de la politique par beaucoup. Ne serait-ce finalement pas le but recherché ? Maintenir un public passif, spectateur plutôt qu’acteur, pour préserver le pouvoir au sommet ?
La communication est son arme : réseaux sociaux, vidéos, conférences… tout pour donner l’illusion d’une proximité qui n’existe pas. Derrière le vernis, le dialogue démocratique est inexistant. On nous parle de modernité, mais moi je vois surtout le mépris des classes populaires, le renforcement des inégalités et la fragilisation des institutions.
Le macronisme laissera peut-être des réformes, mais il laissera surtout le souvenir amer d’un mouvement qui promettait protection et justice, et qui a choisi la sécurité du pouvoir et le confort du storytelling. Pour moi, ce n’est pas un projet de société : c’est une trahison incarnée, un symbole de désillusion, de mensonge, d’opportunisme et de défiance envers la politique.